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  • Rouge, comme les roses,
    Rouge, comme mon amour,
    Rouge comme mon sang,
    Rouge, comme mes mains,
    Rouge, comme l'eau de mon dernier bain.

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  • Ainsi parlait Zarathoustra, disait-il, embrassant son cheval. L'oreille sanglante, celui qui peignit la vie. La femme lippue, ma femme lippue, Dongen m'emprisonnait. Le rouge sur la main, le parfum. Acrylique. A jamais attachée. Comme Zarathoustra disait. A jamais emprisonnée. Dans ma cellule capitonnée, ma femme lippue, tu m'effrayes. Ma femme lippue, j'aime ta chair pigmentée. Le pinceau, mon greffon. A jamais liés. Toi et moi. Art et moi. Tout pour Toi. Ma vie. Mon souffle. Jusqu'au dernier. Pour une vie pigmentée. Acrylique. En moi. Mon sang, s'il le faut, sans Toi, sur la toile. Couleur de moi-même. A jamais dédiée. A Toi. Pictural. Mon image. A Toi. Ma couleur. Acrylique, et pour Toi, en secret, la femme-cheval, j'engendrerais.

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  • Agrippée, accrochée, avide, je te prends, te serre, presque trop, je te repousse, te reprends. Chair contre chair, un combat entre douceur et haine. Mes jambes s'entrelacent, ton corps accroché au mien, ta langue me cherchant, mes tétons entre tes dents, et ton être entre mes lèvres. Lacéré de mes mains, ton dos ondule, je te tiens. Tu m'ouvres, tu m'écartes, et je t'avale de toutes parts. Chair contre chair, tes bras que je griffe, tes doigts qui me pressent, la violence de tes reins et l'extase nous étreint.


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